vendredi 8 juin 2012

Enfants pauvres : la France dans les moins bons élèves des pays riches

30 millions d'enfants pauvres dans les pays riches dont 2 millions en France

Que veut dire « être un enfant pauvre » aujourd’hui en France ?
Etre un enfant pauvre, c’est certainement grandir dans un environnement qui ne permet pas toujours de se développer comme il le faudrait : accès aux soins entravé, conditions de vie parfois délétères, aide à la scolarité trop souvent défaillante, plus grande exposition aux risques sociaux et aspiration dans la vie plus limitée…

Mais il y a aussi tous les « enfants invisibles » comme les nomme le rapport, qui échappent aux statistiques, et pour lesquels, pourtant, les disparités sont les plus grandes : enfants issus de familles en situation administrative précaire (présence illégale sur le territoire français), qui vivent en institution, dans des logements temporaires ou à la rue, dans des hôtels sociaux, foyers pour réfugiés ou demandeurs d’asile, à l’hôpital ou encore en prison…

 L’Unicef leur accorde une attention particulière.
Notre proposition phare, qui figure parmi les propositions de notre Manifeste pour l’enfance, c’est celle du droit à la compensation de la pauvreté pour les enfants. L’idée, c’est de permettre aux enfants en situation de pauvreté de grandir auprès de leurs parents, tout en satisfaisant les besoins essentiels à leur développement. La compensation, évaluée à échéance régulière, selon chaque enfant, au regard de ses propres besoins, peut se traduire dans sa vie quotidienne par une aide matérielle ou humaine : l’aider concrètement dans sa scolarité, favoriser l’accès régulier aux sports et aux loisirs, permettre une visite médicale régulière, le doter d’un équipement (bureau, ordinateur, accès internet)…