Le 22 novembre, des conférences animées par l’Unicef avaient lieu avec les 8-13 ans dans les magasins IKEA.Bénévoles de l’Unicef, Magali et Philippe ont l’habitude de faire du plaidoyer. Mais c’est ordinairement en milieu scolaire : ” Je suis enseignante en collège, indique Magali. Je fais du plaidoyer dans mes propres classes mais aussi en primaire. Les élèves se sentent assez concernés quand on leur donne des exemples concrets, par exemple à propos du travail des enfants. Ceux qui ont de la famille étrangère réagissent à ce qui concerne leur pays d’origine “.Mercredi 22 novembre, Magali et Philippe étaient au magasin IKEA d’Evry, dans l’Essonne. 14 enfants inscrits à la rencontre ont assisté à une présentation simplifiée des principaux droits figurant dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant : alimentation, santé, scolarisation, protection contre la guerre, contre l’exploitation… Une vidéo de l’Unicef a été projetée ainsi qu’un film sur le partenariat Unicef-IKEA contre le travail des enfants et contre ses causes : la pauvreté et l’endettement, l’accès insuffisant au système scolaire, la santé.Julie Anselin s’occupe de l’événementiel au magasin IKEA d’Evry : ” L’année dernière, c’est la formule d’un jeu organisé sur une semaine qui avait été retenue. La conférence, cette année, permet un contact plus direct avec les enfants. Les animations pour les enfants font partie de la culture IKEA. Il s’agit de faire en sorte que les visites en famille se passent le mieux possible. Les enfants ont leur espace pendant que leurs parents font des achats “.Après la présentation, les enfants ont répondu à un quiz, qui a permis à quatre d’entre eux de remporter des cadeaux. La rencontre s’est terminée par un goûter, offert à tous les participants.
© Unicef France 2006 Philippe(Unicef), Julie Anselin (IKEA) et Magali (Unicef) ont animé l’après-midi sur les droits de l’enfant.
Paroles d’enfants
Luc, CE2 : ” Si on ne va pas à l’école, on ne peut pas travailler après. C’est pour ça qu’aller à l’école fait partie de nos droits “.
Catherine, CE2 : “ Je ne savais pas que des enfants n’allaient pas à l’école. Je savais juste qu’il y avait des enfants très pauvres. Je ne savais pas non plus qu’il y avait des enfants dans la guerre. Sur le film [une vidéo sur le partenariat IKEA-Unicef], j’ai vu que les mamans aussi apprenaient à écrire. Je croyais qu’elles savaient déjà “.Victoire, CM2 : ” Je savais qu’il y avait des enfants qui ne mangeaient pas à leur faim. J’en avais entendu parler. L’école, c’est un droit important. On peut apprendre plein de choses, par exemple tous les mots que tu sais pas, sinon après tu comprendras plus rien. Dans le film [une vidéo de l’Unicef sur les droits de l’enfant], la guerre m’a fait peur. Je ne veux pas faire la guerre, moi “.
Thomas, 6e : ” C’est le droit à une famille qui m’a paru le plus important. Et puis le droit à être aimé, à ne pas être abandonné. Mais c’était dur aussi de voir [dans la vidéo de l’Unicef] qu’il y a des enfants qui font la guerre “
